Pourquoi aborder le sujet?

La prise de décisions efficaces… savoir quoi fournir, à qui le fournir, où et de quelle façon le faire. L’objectif étant d’apporter de la valeur ajoutée (pour les adeptes du politiquement correcte) ou tout simplement d’être rentable.

En effet, nombreuses sont les entreprises dans la région qui partagent une culture qui consiste à considérer la rentabilité comme étant un objectif et non un résultat. Une simple supposition qui est bien évidemment basée sur des constats ayant été fait sur le terrain.

Dans un premier temps, la problématique principale visée à travers les analyses mises en avant est destinée à traiter deux éléments de base:

– La disponibilité de la donnée dans l’ensemble de la région;

– L’exploitabilité de celle-ci.

Ainsi, ce sont des problématiques de visibilité et de pertinence des décisions qui sont sous entendues, car celles-ci sont liées au thème brièvement abordé: la structure géographique des tissus économiques dont il est question.

I-      Concertation des entreprises à travers les pays de la région:

Les figures ci-dessous mettent en avant l’intensité de la concentration géographique des entreprises, pour les 3 pays: Maroc, Algérie et Tunisie.

·         La Tunisie :

         Les 4 régions représentent 6,7% de la superficie du pays (11 000 km²) et regroupent 53% du tissu économique du pays.

         Ces régions qui constituent la part la plus importante d’effectifs d’entreprises sont des régions géographiquement séparées. 

·         Maroc1 :

         Ces 3 régions (54 900 km²) qui abritent 54% des entreprises marocaines, représentent 7,7% de la superficie du pays en prenant en considération l’ensemble du découpage mis en avant par l’OMPIC. 12,5% de la superficie totale en excluant les régions abritant les entreprises marocaines actives au Sahara Occidental, sans en exclure les entreprises.

·         Algérie :

         Ces 12 Wilayas représentent 2,6% de la superficie total du pays (62 000 km²) et rassemblent 50% des entreprises du pays.

      Ce groupe d’entreprises peut être décomposé en deux pôles séparés: un premier à l’ouest avec 7,5% (Oran et Tlemcen), et deuxième pôle fait de 6% d’effectifs hébergés par Constantine et Skikda légèrement isolées du groupe, et de 36,5% composés de Wilayas du Centre et de l’Est du pays.

Il est donc possible de constater que dans chaque pays, une région ou plus se détachent par rapport aux autres en affichant des valeurs plus importantes :

·         Le Maroc : Casablanca-Settat ;

·         L’Algérie : Alger ;

·         La Tunisie : Tunis et Sfax.

La répartition pour les autres régions ou wilayas diminue de façon lisse lors d’un classement décroissant.

A noter que les découpages exploités pour la Tunisie (24 régions) et l’Algérie (48 Wilayas) sont plus fins et donc plus homogènes que celui exploité pour le Maroc (12 régions).

Autres constats:

·         Une concentration pour plus importantes pour le Maroc avec 54% d’entreprises réunies dans 3 régions. Ces 3 régions représentent pourtant une superficie bien plus importante -en termes relatifs- par rapport à la superficie globale du pays contrairement à l’Algérie (50% d’entreprises pour 2,6% de superficie) et la Tunisie (53% d’entreprises pour 6,7% de superficie).

·         Contrairement au Maroc, l’Algérie et la Tunisie ont une meilleure dispersion géographique de leur entreprises à travers  le territoire puisque il y a éloignement des régions.

·    En revanche, il est possible de constater une certaine corrélation : plus la superficie de concentration est faible par rapport à l’ensemble, plus les régions sont éloignées ou inversement. autrement dit, le rapprochement des régions les plus importantes en matières de nombre d’entreprises donne une grande dispersion à travers le territoire étudié.

·         Parmi les régions du Top 4 tunisien exposée, et le top 12 Algérien, Tunis et Alger sont les régions les plus petites contrairement à Casablanca-Settat qui se trouve être la plus grande du Top 3 marocain exposé.   

Il est en revanche important de noter que, même si il y a une certaine cohérence dans le raisonnement exposé, et duquel des interprétations pourraient peut-être être déduites, le découpage du Maroc est moins fin que ceux définis pour l’Algérie et la Tunisie. 

Viser le bon objectif: premier avantage de la région.

Ainsi, à travers cette analyse, c’est le concept “d’aide à la décision” ainsi que les domaines d’activité qui en découlent qui sont indirectement abordés. Ces derniers qui pourraient contribuer (certainement selon nous), à une évolution “radieuse” de la performance économique globale des trois pays.

Cependant, toute prise de décision stratégique, quelle que soit l’échelle d’apparition de l’initiative, abouti à des destinations dont la visibilité est ambiguë, car les canaux de déploiement de ces stratégies sont difficilement décelables. Canaux menant pourtant vers une rentabilité certaine (opportunités, investissements, collaboration économique, disponibilité de la demande …), et vers une valeur ajoutée assurée au vis-à-vis de cette rentabilité, c’est-à-dire le demandeur (en théorie dans un monde meilleur).

Il s’agit donc d’aborder des informations de base dont l’une des « forces », qui est immédiatement constatée, est un éparpillement de la donnée qui transforme ce qui devrait être systématiquement accessible à tous, en une tâche presque réservée à une « élite », devant recourir à des pratiques « paranormale » afin de traverser des contraintes « mystiques », pour être en mesure d’avoir à sa disposition des chiffres de base.

Cependant cette propriété décrite n’est pas seulement propre aux 3 pays, puisqu’il est possible d’arriver au même constat à travers des recherches liées à des pays très avancés dans le domaine de la donnée.

Notes et méthodologie :

– Les chiffres 2019 fournis pour l’Algérie et le Maroc sont des chiffres estimés sur la base des exercices antérieurs.

– Les chiffres relatifs au tissu économique Tunisien sont mis à jour et actualisé à ce jour. 

– La répartition géographique de l’ensemble des entreprises définies pour le Maroc est estimée selon la répartition calculée à partir de l’année 2011. Les publications faites par l’OMPIC en 2015 incluent une actualisation rétroactive à partir de l’année 2011. A noter que 2015 est l’année à partir de laquelle un nouveau découpage administratif a été appliqué au Maroc.

Répartition géographique :

– Les répartitions régionales mises en avant dépendent des découpages géographiques les plus fins ayant pu être trouvés au niveau des sources de données exploitées.

– La répartition géographique de l’ensemble des entreprises définies pour le Maroc est estimée selon la répartition calculée à partir de l’année 2011. Les publications faites par l’OMPIC en 2015 incluent une actualisation rétroactive à partir de l’année 2011. A noter que 2015 est l’année à partir de laquelle un nouveau découpage administratif a été appliqué au Maroc.

Récolte de la donnée (plus de détails):

Algérie et Maroc : un consolidé a été effectué, traité et harmonisé à partir des rapports publiés par les organismes officiels de chargés de la tenue du registre de commerce pour chaque pays . A noter que pour le Maroc, une harmonisation plus poussée a été réalisée en raison des écarts constatés sur des éléments identiques mais dont les chiffres diffèrent d’un rapport à l’autre. Cela est constatable sur le site de la source.

Algérie : des données internes relatives aux entreprises Algériennes ont été exploitées afin de renforcer les résultats obtenus.

Tunisie : Une recherche par exercice et par nature d’entreprise a été effectuée afin de regrouper l’ensemble des effectifs d’entreprises actives en Tunisie. A noter que le total obtenu à travers ce processus et le total affiché en première page sur le site de l’organisme ne sont pas identiques.

Sources :

Categories: Entreprises