I-      Répartition par secteurs d’activité

Pour faire moins simple, il s’agira de parler d’ambiance sectorielle alimentée par les entreprises au Maroc, en Algérie et en Tunisie… pour faire plus simple, c’est de la composition sectorielle globale des trois pays dont il s’agit, en abordant brièvement, les secteurs d’activité qui composent chaque tissu économique. 

Bien évidemment, les activités répandues ou porteuses pour les trois pays diffèrent, puisque la structure économique, les ressources ainsi que les savoir-faire propres à chaque pays diffèrent, même si pour certains secteurs de façon générale, le pourcentage d’entreprises (similaire pour les trois) reste assez important :

– Ensemble d’entreprises au 31/12/2019-

Il est possible de constater que les trois secteurs mis en avant à travers le graphique précédent représentent 99% des effectifs d’entreprises pour l’Algérie, 93% pour la Tunisie et 84% pour le Maroc.

L’Hôtellerie et la restauration en termes de nombre d’entreprises constituent un secteur qui représente 4% du tissu économique Marocain et 7% du tissu économique Tunisien. La restauration en tant que secteur isolé, quelle qu’en soit la forme représente 5% du tissu économique Algérien (sans prendre en considération l’hôtellerie).

Du détail en plus :

– Ainsi, le secteur de l’industrie met en avant des chiffres qui permettent de considérer ce dernier comme étant assez fourni pour l’Algérie et la Tunisie, contrairement au Maroc pour lequel il occupe une part assez faible en matière d’effectifs d’entreprises.

Cependant la taille des effectifs n’est pas représentative de l’efficacité du tissu industriel, même si en théorie, en l’absence de contextes contraignants, la présence de ce type d’entreprises devrait indiquer systématiquement la présence d’une activité.

L’industrie englobe ici différents secteurs, chaque pays ayant ses spécificités économiques, et structurelles.

– Le commerce quant à lui est un secteur qui représente une part importante dans les effectifs d’entreprises pour les trois pays. Le commerce désigne les entreprises exerçant des activités d’échanges de tout types (détail, gros, import, export).

– Le secteur des services détient aussi une part importante notamment pour l’Algérie et la Tunisie. 

II-      Répartition des entreprises selon la forme juridique

Le type d’entreprises de façon générale permet d’avoir un aperçu global sur le type d’activités exercées et l’importance des entreprises en matière de tailles de celles-ci (sauf exceptions).

Le secteur de l’industrie dans sa définition générale est un secteur dont l’activité sera généralement alimentée par des personnes morales.

Ainsi, constater une part importante de personnes physiques permet de déduire un nombre important d’activités, d’échanges B2C et de consommations locales. Certaines entreprises peuvent cependant exercer dans certains cas, des activités lourdes ou avoir un personnel important à disposition tout en étant représentées par des personnes physiques, exemples qui peuvent être trouvés dans des activités de production, d’import et d’export. Les entreprises de nettoyage par exemple peuvent être des personnes physiques dont les clients principaux sont des entreprises (donc un canal B2B).

Sans oublier de noter…

La présence d’effectifs d’entreprises mise en avant à travers cette analyse, ne signifie pas la contribution au renforcement de la performance économique d’un pays.

En effet, même si il s’agit simplement de donner une “capture d’image” des trois marchés (les indicateurs de performance et agrégats économiques n’étant pas présentés), il est possible de déduire certains points négatifs, particulièrement lors de recoupements liés à certains éléments (un tissu industriel important ne réalisant que de faibles exportations par exemple ou ne contribuant pas à la baisse des importations, ou bien la comparaison entre les différentes formations d’entreprises des trois pays accompagnées de leur performances économiques).

à noter que de nombreuses entreprises actives à travers leurs registres de commerce ne le sont pas sur le terrain. Les raisons en sont multiples, et l’inactivité est souvent liée à l’incapacité de l’entrepreneur à faire fonctionner son projet.

Ainsi, les effectifs d’entreprises réellement actives et réussissant leurs activités, et plus précisément celles faisant partie des secteurs des services et du commerces, devraient être moins importants que les résultats affichés. Cet effet peut avoir comme cause les politiques de soutient déployées sans succès.  

Cependant, l’avantage que propose cette partie du tissu économique, est une présence immédiate de l’entrepreneur, de l’offre et de l’initiative, en attendant un soutien ou accompagnement, même si, la compétence reste un élément crucial.  

Notes et méthodologie :

– Les chiffres 2019 fournis pour l’Algérie et le Maroc sont des chiffres estimés sur la base des exercices antérieurs.

– Les chiffres relatifs au tissu économique Tunisien sont mis à jour et actualisé à ce jour. 

Récoltel de la donnée (plus de détails):

Algérie et Maroc : un consolidé a été effectué, traité et harmonisé à partir des rapports publiés par les organismes officiels de chargés de la tenue du registre de commerce pour chaque pays . A noter que pour le Maroc, une harmonisation plus poussée a été réalisée en raison des écarts constatés sur des éléments identiques mais dont les chiffres diffèrent d’un rapport à l’autre. Cela est constatable sur le site de la source.

Algérie : des données internes relatives aux entreprises Algériennes ont été exploitées afin de renforcer les résultats obtenus.

Tunisie : Une recherche par exercice et par nature d’entreprise a été effectuée afin de regrouper l’ensemble des effectifs d’entreprises actives en Tunisie. A noter que le total obtenu à travers ce processus et le total affiché en première page sur le site de l’organisme ne sont pas identiques.

Sources :

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